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28 mars 2018

Conseil Communautaire du 27 mars 2018


CONSEIL COMMUNAUTAIRE – 27 MARS 2018
Eléments de compte-rendu:   Voir l'ordre du jour  

Le Conseil commence par une minute de silence en mémoire des victimes de l’attentat de Trèbes et en particulier du colonel Arnaud Beltrame.

Installation du conseiller communautaire Steevy Gustave en remplacement de Bernard Decaux
Discours très politique de Steevy Gustave, saluant la mémoire de Bernard Decaux, un grand maire de Brétigny, dans la continuité de l’action duquel il souhaite se placer. Il regrette la manière dont s’est déroulé le vote du conseil municipal pour sa nomination au conseil communautaire, en affirmant que bien que n’ayant pas été élu à l’unanimité du Conseil municipal, il s’investira à fond dans ce conseil d’Agglo.
 
Budget primitif
Note :   Ce budget s’entend SANS les budgets annexes des zones d’activités, de la Base, de la Régie Eau etc …


Budget primitif 2017
Budget réalise 2017
Budget primitif 2018
Fonctionnement
125 683 154 €
117 026 902 €
123 528 496 €
Investissement
69 898 030 €
45 626 992 € (65,27%)
55 485 755 €*
TOTAL
195 581 184 €
162 653 894 €
179 014 251 €
*restes à réaliser inclus

Recettes de fonctionnement 2017 :                                                      125 795 299 €
Recettes d’investissement 2017 :                                                           43 188 632 €
Excédent de fonctionnement 2017 :                                                     8 769 598 €
Besoin de financement de la section d’investissement :                             2 438 360 €
Soit excédent net :                                                                                       6 330 190 €

-          La DSC (dotation de solidarité communautaire) prévisionnelle est de 4 M€ . En caricaturant un peu, on peut donc estimer que les2/3 de l’excédent de l’Agglo sert à alimenter les budgets communaux.
-      L’excédent net de la ville de St Michel sur Orge sur le même exercice est de 6 136 320 € pour un budget total de 29 719 466 € … soit le même excédent que l’Agglo pour un budget 6 fois moins important.
Dans un contexte financier très contraint pour l’Agglo, la question de la pertinence financière et politique de cette DSC se pose, sachant que CDEA semble être la seule intercommunalité du département à verser cette DCS aux communes. L’Agglo n’arrivant pas à alimenter de manière satisfaisante budget « voirie », la ville de St Michel va verser un « fonds de concours » de 200 k€ à l’Agglo pour abonder le budget « voirie » sur la ville … alors qu’elle reçoit une DSC de 408 k€ … Le système me parait assez aberrant !

Quelques éléments très succincts :
Charges de gestion générale : 24 865 416 € (20,12% du budget de fonctionnement))
Charges de personnel : 30 113 622 € (24,38% du budget de fonctionnement), 2 postes ayant été basculés sur le budget annexe de la Base.
Total voirie : 12 976 589 € (la compétence n’est pas totalement transférée)
Montant DSC :  3 915 695 €
Montant FPIC (fonds de péréquation) : 2 510 485 €, entièrement pris en charge par l’Agglo pour le compte des communes.
Soit donc un montant de 6 426 180 € reversé de fait par l’Agglo aux communes … voir note ci-dessus : ce que l’Agglo reverse aux communes 100% de son excédent …. Est-ce de la bonne gestion ?

Intervention de Nicolas Méary :
La crédibilité financière de l’Agglo est atteinte : une des preuves réside dans le fait que nous n’avons pas pu emprunter autant que prévu et que nous avons du consommer une partie des excédents antérieurs, même si cette consommation des excédents a été inférieure à ce qui avait été prévu.
Dans le cadre de la contractualisation avec les collectivités territoriales (limitation à 1,2% de l’augmentation des dépenses), l’état impose aux collectivités des contraintes plus fortes que celles qu’il s’impose à lui-même. Mais ce n’est pas pour NM la contrainte la plus importante. Pour lui les contraintes sont structurelles et les efforts d’optimisation doivent se poursuivre.
Dans ce contexte, il juge positivement le fait que les subventions aux associations soient reconduites à l’identique et que les tarifs facturés aux usagers se voient appliqués une augmentation seulement égale à l’inflation.
Aujourd'hui l’Agglo se comporte avec les associations de la même manière que l’Etat se comporte avec les collectivités, en exigeant plus des associations que ce qu’elle exige d’elle-même.
Les perspectives financières s’améliorent, mais si, par exemple, Amazon ouvre plus tard que planifié, on aura du mal à équilibrer. L’effort de sobriété dans nos dépenses doit être maintenu. Et il conclut par l’antienne répétée à l’envie par l’ensemble du bureau communautaire : le développement économique de nos ZAE est la source des financements futurs pour donner aux habitants les services dont ils ont besoin.

Intervention de Eric Braive
On sait depuis le début que nous avons 2 années très difficiles devant nous : 2018 et 2019. Cela avait été anticipé.
Il y a eu de gros débats en bureau communautaire sur l’établissement de ce budget et les arbitrages entre enveloppes. Mais 2 consensus se sont dégagés :
-      - Sur l’enveloppe de 6 M€ reversée aux communes (DSC + FPIC) …même si, dit-il, cette enveloppe nous manque pour boucler les budgets
-         - Les concessions faites sur le plan pluriannuel d’investissements:
Ces concessions se traduisent par le vote dans les budgets communaux de fonds de concours pour abonder les budgets « voirie »  attribués aux investissement sur chaque commune par l’Agglo. On se mord la queue !
La bride à 1,2% de l’augmentation des dépenses alors même que nos recettes augmentent est une aberration économique. De même que le « complément de prix » exigé par l’Etat sur les opérations immobilières sur la Base.
Dans le cadre du plan de redynamisation contacté avec l’Etat sur les terrains de la BA217, l’Etat a vendu les terrains pour 1 € symbolique, mais exige de l’Agglo un complément de prix calculé sur le prix de vente des terrains aux entreprises, déduction faite des investissements effectués. L’Etat exige ce complément de prix chaque année … alors que les investissements sont réalisés non pas au cas par cas, mais avec une vision globale de l’aménagement. L’intérêt de l’Agglo serait donc que ce complément de prix soit versé en fin d’aménagement (soit dans 15 ou 20 ans), ce qui, bien sur, n’est pas acceptable par l’Etat. Mais en exigeant le versement annuel du complément de prix, l’Etat plombe gravement les capacités d’investissement de l’Agglo, voire risque de les anéantir. Le système est en effet particulièrement pervers !
La Rochelle est dans la même situation que CDEA. On travaille à une action concertée pour négocier avec l’Etat des paiements à 4 ou 5 ans par exemple, avec des soldes intermédiaires.

Aucune intervention d’autres membres du bureau. Marjolaine Rauze était intervenue fermement dans le débat d’orientation budgétaire sur le lien entre politique fiscale nationale, profits des entreprises, poids insupportable que le credo du maintien du déficit sous la barre des 3% et coupes franches dans les dotations. Il faut croire que les décisions prises en bureau ont coupé court aux débats en Conseil communautaire …

Budget annexe de la Base aérienne

L’activité principale du budget annexe de la Base étant désormais l’aménagement des zones et la cession de terrains à bâtir, il relève des activités économiques soumises à TVA.
Le budget est donc présenté HT.
Budget d’investissement :          30 679 166 €
Budget de fonctionnement :     653 443 €
Les recettes de fonctionnement sont en partie abondées par le budget principal de l’Agglo, pour 120 000 €. Les loyers, charges locatives et location de la zone évènementielle totalisent 353 000 € de recettes.

Dans le budget d’investissement sont inscrites plusieurs études dont (entre autres) une étude d’impact « globale » pour les projets d’aménagement de la Base à venir, une sur les aménagements de voirie nécessaires et une liée au projet TIGA (« Territoire d’Innovation de Grande Ambition ») pour lequel l’Agglo est retenue en 1ère phase (autour du développement de l’agriculture de proximité).
A noter que l’étude d’impact était préconisée par l’autorité environnementale dans son avis sur le dossier Amazon. Christian Soubra avait relevé ce point en Conseil communautaire à l’époque. L’étude sera réalisée en 2018. Il est intervenu pour souligner que cette étude est bien entendu une réelle avancée, mais qu’elle arrive alors que l’aménagement de la base est déjà bien avancé. Que se passera t’il si l’étude d’impact conclut à ce que le réseau routier est déjà saturé avec les implantations validées … ou au fait que les niveaux de pollution de l’air sont d’ores et déjà arrivés aux limites tolérables ?

Dans le cadre du débat sur la mise en œuvre du Contrat d’Intérêt National, les élu.e.s des communes concernées par la D19 ont souligné la saturation de cet axe, qui semble servir de contournement à la N104 par des norias de camions, et qui est bouchée aux heures d’embauche et de débauche. Si le consensus semble se faire sur le fait que l’élargissement des voies existantes n’est pas une solution, rien n’est à ce jour défini comme politique volontariste envers les entreprises implantées ou candidates à l’implantation sur la Base et ailleurs en terme de gestion des horaires de travail, mises en place de services mutualisés de transports en commun ou de covoiturage etc …
Pour résumer : on est conscients que la question des transports sera un des facteurs limitant du développement de la Base … mais on n’a pas de solutions à proposer … et, en clair, il n’est pas question de mettre trop de contraintes sur les entreprises.
La même délibération demande à ce que l’Etat respecte ses engagements sur le financement de ce contrat (6 M€ pour CDEA, inscrits dans le budget 2018) … alors que ses services de l’Etat disent que ces engagements seront difficiles à tenir pour 2018.

Modification des représentants de CDEA au Syndicat Mixte d’études RN20
Une délibération qui aurait du être sans enjeu ni débat … et sur laquelle il y a eu un début de clash.
Le syndicat semble assez peu actif, le projet de transformation de la RN20 en boulevard urbain étant sans cesse repoussé depuis une vingtaine d’années. Mais il semble que le dossier reprenne un peu de vigueur …
Eric Braive propose pour « respecter les équilibres nord / sud et gauche / droite », les nominations de Bernard Sprotti (maire de Breuillet – VP aux transports) et de Alain Lamour (maire de Longpont) comme membres du bureau de ce syndicat et ouvre ainsi un débat.

Adoption de la stratégie de développement de l’économie circulaire et du plan d’actions 2018-2020
Présentation du plan par Frédéric Petitta, qui développe la note de synthèse et les différentes actions déjà engagées et ce que prévoit ce plan (voir la note de synthèse en annexe).
Au passage, pour illustrer la nécessité d’optimiser les transports en camions (l »idée étant que un camion doit arriver plein chez nous et en repartir plein), Frédéric a dit que sur notre territoire, on importe annuellement 107 000 tonnes d’eau minérale et qu’on exporte des milliers de tonnes de soda. Je n’ai pas eu le réflexe de dire que nous pourrions importer moins d’eau minérale en consommant de l’eau du robinet en Conseil d’Agglo …
En annexe, ma déclaration sur cette délibération … Il n’y a eu aucune autre intervention … la mienne étant saluée par Eric Braive d’un « je n’en attendais pas moins de ta part, Christian » … Eric a poursuivi en rappelant l’engagement réel (ce qui n’est pas faux) de l’Agglo pour l’économie circulaire. Il est d’accord sur le fait que nous devons agir tous ensemble, y compris au niveau parlementaire, pour faire évoluer les règles sur les appels d’offres pour favoriser cette économie circulaire.

Cession de parcelles de la Croix Blanche et de la Base à des entreprises du e-commerce
Cession d’une parcelle de 35 000 m² + 6 000 m² d’extension à une plate-forme du e-commerce alimentaire aux Cirolliers (Fleury), avec « promesse » de 1 000 emplois à la clé.
Cession d’une parcelle de 26 410 m² à VIRTO pour accueillir le siège d’une société de produits alimentaires frais et surgelés, avec promesse de création de 100 à 150 emplois.
Voir ma déclaration en annexe, expliquant pourquoi je m’abstiens désormais sur ces cessions, faites alors qu’aucune étude d’impact n’est effectuée.
Délibérations votées à l’unanimité sauf moi donc …

Désignation des représentants de CDEA au CA de la SORGEM
Ont été désignés Eric Braive, Georges Joubert (Marolles – VP en charge de l’aménagement du territoire)), Thérèse Leroux (Villiers), Sylvain Tanguy (Plessis-Pâté – président de la SPL), Bernard Zunino (St Michel sur Orge) et Olivier Léonhardt (SGDB)
L’entrée de Bernard Zunino en tant que représentant de CDEA au CA de la SORGEM permet de libérer une place de représentant de St Michel sur Orge à Sophie Rigault …
Petite pique de Philippe Le Fol, maire d’Avrainville : « a-t-on bien vérifié les équilibres droite / gauche dans ces nominations ?
 
Taux de la TEOM
Les taux restent inchangés … et le débat sur la qualité du service (encombrants notamment) ont été éludés.
En revanche, gros désaccord entre Sylvain Tanguy et Bernard Sprotti sur la notion de lissage et le fait que nous sommes aujourd’hui dans l’incapacité d’annoncer quelque diminutions des taux que ce soit car tout simplement, le budget général de l’Agglo est en partie équilibré grâce au produit de la TEOM (23 M€ ..)

EMC
Le changement de statut (fin de la gestion associative / création d’un EPIC) est présenté dans l’indifférence quasi-générale par Marjolaine Rauze, qui, en réponse à Philippe Roger (Ste Geneviève des Bois) présente le projet culturel du nouveau directeur, Régis Feron, qui arrive de Villejuif.
Le principe de la création de l’EPIC et les statuts de celui-ci sont votés à l’unanimité sauf une abstention (Christian Soubra).
La nomination du directeur est approuvée à l’unanimité.



INTERVENTIONS CHRISTIAN SOUBRA

POINT 22 – ECONOMIE CIRCULAIRE
On ne peut que se féliciter que les politiques publiques s’emparent de manière volontariste de cet axe majeur de la transition écologique de l’économie… et que notre Agglo soit une des premières à mettre en place ce plan d’actions concret.


Je souhaiterais faire 3 remarques et propositions :


La première serait qu’un tel plan d’actions soit mis en place, à leur échelle, dans les communes de l’Agglo. L’intercommunalité ne porte pas à elle seule l’ensemble de l’activité économique du territoire. Chaque commune pourrait développer plusieurs actions, notamment dans la gestion de ses propres services, dans le domaine de la prévention et de l’information vers le secteur commercial et vers les particuliers ;


La seconde concerne les marchés publics et leur rédaction.
Dans les actions liées au BTP et à la construction, il est prévu de “multiplier des sites de tri, de stockage et de traitement en vue du réemploi des matériaux issus des déconstructions” et de “promouvoir l’usage des éco-matériaux , et en particulier ceux liés à la diversification de l’agriculture (chanvre, paille ...)”.
A la question que j’ai posée sur la possibilité d’inscription dans les marchés publics d’une clause environnementale privilégiant de fait la réutilisation de matériaux de déconstruction ou l’utilisation de matériaux type chanvre ou paille, il m’a été répondu (et je remercie ici Christophe Brérat de la précision de ses réponses !) qu’il est à ce stade trop tôt pour envisager des conditionnalités dans nos marchés publics (risque juridique, risque de blocage des marchés).
Un travail a été engagé, avec les entreprises un travail visant la sensibilisation et la promotion des bonnes pratiques dans ce domaine et l’écriture d’une charte conclura ce travail. Ce travail va dans le bon sens, mais je me permets d’insister sur le fait que c’est par la conditionnalité sociale et environnementale des marchés publics que les pratiques évolueront durablement … Peut-être conviendrait-il de se rapprocher de collectivités territoriales engagées dans de tels processus (je pense à Grenoble notamment), pour voir comment elles font pour lever à terme ces blocages et ces risques juridiques et comment agir ensemble, envers le gouvernement (puisque celui-ci va annoncer son plan pour l’économie circulaire) pour faire évoluer les règles et les pratiques.


L’économie circulaire, c’est aussi (et surtout) la réutilisation des friches industrielles et commerciales, avant d’ouvrir de nouvelles zones à l’artificialisation des sols.
La parcelle « ex-St Maclou », le centre commercial du Bois des Roches sont 2 exemples, très différents, mais emblématiques, de ces friches. Ce ne sont pas les seuls. …
Ce sujet est loin d’être simple et le « yakafocon » est dans ce domaine encore moins de mise qu’ailleurs.
Suite au diagnostic ZAE travaillé en 2017 et présenté en commission, un travail d’identification des friches a été réalisé. Il est prévu de relancer la bourse à l’immobilier d’entreprises en la partageant avec les propriétaires et les commercialisateurs. Tout cela va bien sur dans le bon sens.
Mais ne devrions-nous pas être plus volontaristes dans cette démarche, en développant les projets nécessaires pour, via des DUP pouvant par exemple être inscrites à terme dans le CIN dont nous venons de parler, redonner vie à ces friches … et contribuer ainsi à la préservation de nos terres agricoles et zones naturelles ?




POINT 23 et POINT 24 – CESSIONS DE PARCELLES
Ces 2 délibérations portent sur la cession de parcelles à des plateformes logistiques.
Dans les 2 cas, comme dans celui de Parcolog que nous avons vu lors du dernier CC, la note de synthèse fait état de nombreuses créations d’emplois et occulte les impacts environnementaux, en particulier sur les transports dans les secteurs concernés.
Ces installations récurrentes de plateformes logistiques posent le problème de l’impact de l’aménagement global de nos zones d’activités en général et de la Base en particulier.
Sur la seule question des transports routiers, chaque installation prise à part n’a qu’un impact relativement réduit, mais si on y ajoute ceux des autres sites de la Croix Blanche, du Techniparc, de la Base qui, tous ou presque, finissent d’une manière ou d’une autre sur la D19 ou la N104, l’impact est bien plus lourd !
Une étude globale d’impact est programmée par la SPL et est inscrite au budget annexe de la Base, pour ce qui concerne les aménagements de la Base. C’est un point vraiment positif.
Mais cette étude, effectuée alors que les aménagements sont bien avancés, ne donnera ses résultats que dans plusieurs mois … et elle n’inclut qu’une partie seulement des aménagements sur le secteur « Base / Val Vert / Croix Blanche » pour ce qui nous concerne, sans compter les ZAE adjacentes sur le territoire de GPS.
J’avoue que je suis aujourd’hui très gêné de voir passer conseil après conseil de nouvelles cessions à des entreprises logistiques notamment, sans que nous n’ayons, objectivement, une idée de l’impact réel sur le territoire, en terme environnemental, économique ou social.


Dans un secteur aussi sinistré que le nôtre en termes d’emploi par habitant, il est toujours très difficile de faire la fine bouche sur l’arrivée d’entreprises créatrices d’emplois … mais dans une logique de développement durable, ce critère ne peut plus être le seul pris en compte et doit être analysé dans une réalité globale.
C’est pourquoi je m’abstiendrai sur ces 2 délibérations….en étant bien conscient que, ce faisant, je n’apporte aucune réponse aux problèmes soulevés.

Compte rendu rédigé par Christian Soubra






19 mars 2018

Question à Monsieur le Président de l'agglo Cœur d'Essonne le 15/03


Des sections sportives de l'agglo travaillent actuellement avec le CADA de St Michel pour l’accueil de jeunes réfugiés désirant pratiquer une activité sportive. Les choses se mettent en place petit à petit, avec le soutien de plusieurs bénévoles et en collaboration étroite et efficace avec le directeur de ce CADA.
En discutant avec le directeur, nous avons appris qu’il avait reçu récemment une réponse négative à sa demande d’attribution du tarif “demandeurs d’emplois” aux demandeurs d’asile, avec comme argumentation “l’impossibilité légale d’accorder ce tarif”.
En qualité de citoyens, de militants et d’élu-e-s, nous sommes choqué-e-s et étonné-e-s de cette réponse ... politiquement et humainement peu défendable .... d’autant plus que l’impact financier d’une telle mesure serait totalement négligeable.
Quelles sont les règlements et lois qui rendraient l’application de ce tarif “demandeur d’emploi” illégale pour les demandeurs d’asile ?
La solidarité envers les plus démunis, dont les demandeurs font sans conteste partie, nous parait être une des valeurs fondamentales du combat des élu-e-s que nous sommes ... et nous pensons qu’il serait bon que l’Agglo montre aux bénévoles associatifs que, elle aussi, fait sa part de travail d’accueil !
Réponse à suivre...