Les projets immobiliers
enclenchés par la majorité municipale dans le mandat précédent sortent de terre
de manière bien concrète et s’associent à de nombreuses opérations privées. Avec
eux, surgissent les problèmes d’adaptation des espaces et équipements publics, de
stationnement et de circulation, sur lesquels nous avons en vain et à de
nombreuses reprises alerté la municipalité.
Aujourd’hui, celle-ci semble
se rendre compte des effets néfastes du Plan Local d’Urbanisme (PLU) voté en
2013…. PLU qui, rappelons-le, a eu pour
principale conséquence de rendre plus faciles divisions de parcelles et
opérations immobilières. Le 17 juin, un projet d’instauration de périmètre
d’étude « quartier ancien » a été présenté aux élu.e.s. Ce périmètre,
établi pour 10 ans, vise à donner à la Ville le temps de la réflexion (2 ans
maximum) avant de statuer sur les demandes concernant des travaux ou
installations « susceptibles de compromettre les enjeux existants sur le
secteur ».
La note présentée
souligne l’urgence à réfléchir à l’impact de ces constructions à répétition sur
les aménagements de voirie, la stabilité de notre sous-sol, l’évolution des
équipements publics, la qualité de l’habitat, les mobilités en ville …
Exactement ce que nous répétons sans être entendus depuis plusieurs années déjà
… Mais mieux vaut tard que jamais, n’est ce pas ?
Nous pensons que ce
périmètre de protection doit être étendu à d’autres zones et a-minima aux
quartiers Gambetta et Sablons-Picasso, sur lesquels sont validés des projets immobiliers
dont l’impact sur l’artificialisation des sols, la circulation et le
stationnement n’a manifestement pas été étudié !
La délicate question du frein à l’augmentation de la
circulation automobile sur notre ville ne peut plus aujourd’hui être éludée.
L’instauration de ces périmètres d’études doit être un moyen de s’en saisir ensemble, habitant.e.s, services et
élu.e.s.
Isabelle Catrain et Christian Soubra
Isabelle Catrain et Christian Soubra